15/01/2015 Mise en œuvre du dispositif SYLVATUB dans le département des Deux-Sèvres.

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15/01/2015 Mise en œuvre du dispositif SYLVATUB dans le département des Deux-Sèvres

I.Présentation du contexte sanitaire actuel des Deux- Sèvres lié à la découverte des foyers de TB ; II.Introduction sur le dispositif Sylvatub ; III.Présentation des résultats Sylvatub ; IV.Détails des modalités de surveillance à appliquer dans les Deux-Sèvres pour 2015 (organisation administrative et technique) Ordre du jour

Historique et contexte de mise en place du dispositif Sylvatub

Source : J. Hars

● Infection faune sauvage uniquement dans secteurs où bovins infectés  Contamination au départ d’origine bovine ● Dans de nombreux cas, création lente (maladie chronique) de véritables réservoirs de tuberculose dans la faune sauvage ● Une fois la faune sauvage infectée, infection très difficile voire impossible à éradiquer (conséquences en santé publique et économiques) ● Grande variété des situations en fonction des hôtes en présence (blaireaux en GB avec prév. 1.6–37.2%; sangliers en Espagne avec dans certaines régions prev. 46–52%) Contexte

● France : statut « Officiellement indemne » en 2001 ● Découverte d’animaux sauvages infectés dans plusieurs zones d’infection chez les bovins ‒ Forêt de Brotonne (2001) ‒ Côte d’Or et Corse (2003) ‒ Pyrénées-Atlantiques (2005) ‒ Dordogne (2010) Historique et contexte Source : DGAl, J. Hars Foyers bovins

● Objectifs : ‒ Détection animaux sauvages infectés ‒ Suivi du niveau d’infection ‒ Liens épidémiologiques faune domestique / faune sauvage ‒ Harmoniser la surveillance ● Fonctionnement : surveillance basée sur le risque ▫ Présence de foyers bovins ? ▫ Dynamique de l’infection ? ▫ Présence d’animaux sauvages infectés ? ▫ Proximité géographique ? Dispositif national Sylvatub Mise en place fin septembre 2011 d’un dispositif de surveillance de la TB dans la faune sauvage élaboré après concertation des différentes parties prenantes (État, instituts publiques, fédérations cynégétiques / plateforme ESA ) et intégrant surveillances évènementielle et ciblée Niveaux de surveillance

Evolution des niveaux de surveillance

Dispositif Sylvatub Niveaux de surveillance Sylvatub 2015 (NS à paraître prochainement) Juillet 2014

● Fonctionnement Combinaison des modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

Sylvatub en quelques chiffres … Nombre d’animaux autopsiés et/ou analysés SANGLIERS CERFS CHEVREUILS CHAMOIS BLAIREAUX ≈ 3400 analyses/an 11

Résultats Sylvatub

Surveillance événementielle départements 114 suspicions Grand gibier 252 blaireaux Grand-gibier : Août 2013 – juillet 2014 Blaireau : année 2013 Rappel surveillance événementielle : Grand-gibier : -Examen de carcasse -Réseau SAGIR Blaireaux : - Collecte de blaireaux en bord de route ; - Réseau SAGIR 13

11 suspicions cerfs 28 suspicions chevreuils  1 chevreuil infecté zone infectée de Dordogne (spoligotype BCG) Cervidés - Surveillance événementielle CERVIDES 20 suspicions cerfs 28 suspicions chevreuils  Toutes les analyses négatives 14

Cervidés - Surveillance programmée (départements de niveau 3) cerfs analysés 1 cerf inspectés 154 cerfs analysés 7 cerfs analysés 155 cerfs inspectés CERVIDES 2 cerfs + 3 chevreuils analysés 270 cerfs analysés (Côte d’Or + Yonne) 3 cerfs infectés 15

Cervidés - Surveillance événementielle et programmée CERVIDES AUCUN CERVIDE INFECTE EN

Sangliers - Surveillance événementielle SANGLIERS 49 suspicions sangliers  5 sangliers infectés :  2 en zone infectée nord Dordogne (spoligotype BCG)  2 en Haute-Corse (spg BCG et « non déterminé »)  1 en Corse-du-Sud (spg F1)  1 sanglier possiblement infecté (Corse-du-Sud) 65 suspicions sangliers  9 sangliers infectés  2 dans zone infectée de Côte-d’Or (spg BCG) 3 en Haute-Corse (spg F1) 4 en Corse-du-Sud (spg F1)

SANGLIERS 492 sangliers analysés (Côte d’Or + Yonne) 11 sangliers infectés 205 sangliers analysés 1 sanglier infecté 296 sangliers analysés 233 sangliers analysés 9 sangliers infectés 2 sangliers infectés Sangliers - Surveillance programmée (départements de niveau 3) 18

Sangliers - Surveillance programmée (départements de niveau 3) SANGLIERS 197 sangliers analysés 6 sangliers infectés 138 sangliers analysés 224 sangliers analysés 300 sangliers analysés 5 sangliers infectés 75 sangliers analysés 94 sangliers analysés 244 sangliers analysés 6 sangliers infectés 13 sangliers infectés + 3 infectés possibles 5 sangliers infectés 19

Surveillance événementielle 2014 BLAIREAUX 296 suspicions blaireaux (collectes en bord de routes/SAGIR) RESULTATS INTERMEDIAIRES

Surveillance événementielle suspicions blaireaux (collectes en bord de routes/SAGIR)  7 blaireaux infectés :  5 en zone infectée sud Charente (spg BCG)  2 en zone infectée nord Dordogne (spoligotype BCG) Blaireaux infectés toujours découverts en zone d’infection bovine (proximité de foyers bovins) BLAIREAUX RESULTATS INTERMEDIAIRES

Surveillance programmée 2014 BLAIREAUX RESULTATS INTERMEDIAIRES

Surveillance programmée blaireaux analysés 630 blaireaux analysés 415 blaireaux analysés 138 blaireaux analysés 255 blaireaux analysés 122 blaireaux analysés BLAIREAUX 4 blaireaux infectés 28 blaireaux infectés 17 blaireaux infectés 8 blaireaux infectés 2 blaireaux infectés 9 blaireaux infectés RESULTATS INTERMEDIAIRES

● Grand-gibier : 40 départements dans lesquels au moins une suspicion a été signalée (examen de carcasse/réseau SAGIR) Nécessité de sensibiliser les acteurs du dispositif (chasseurs, FDC) ● Blaireaux : 252 blaireaux collectés et analysés (budget annuel prévu pour 500 blaireaux soit 20 blaireaux/département/an)  Répartition très hétérogène (Cf. carte diapo 13) Nécessité de sensibiliser les acteurs du dispositif dans les départements de niveau 2 et 3 qui ont collectés moins de 20 blaireaux en 2013 Discussion – surveillance événementielle

● Répartition des échantillons analysés fluctuante d’une année sur l’autre ● Animaux analysés concentrés sur des secteurs précis ● Variation des méthodes d’analyses de laboratoire et des organes à analyser entre et ● Pour les blaireaux, il serait plus judicieux de prendre le terrier comme unité épidémiologique mais ce type de donnée est difficile à récupérer Comparaison des résultats délicate dans le temps et dans l’espace ● Dans les départements de niveau 2 : la surveillance programmée sur les blaireaux n’a pas toujours été mise en œuvre ou les objectifs n’ont pas été atteints Discussion – surveillance programmée

● Aucun cas de tuberculose dans la faune sauvage libre détecté hors des zones d’infection bovine + souches identiques dom. / sauv. ● Blaireaux :  Présence de « points noirs » d’infection en Côte-d’Or et Dordogne  Prévalences locales élevées (échelle de quelques communes)  Forte augmentation de l’incidence dans les Pyrénées-Atlantiques, Landes et Charente  Découverte de blaireaux infectés les Ardennes et le Lot-et-Garonne ● Sangliers : sentinelles de l’infection dans l’environnement  Forêt de Brotonne  persistance d’une source d’infection  Charente : 6 sangliers infectés en ● Cervidés infectés en Côte-d’Or et en Dordogne  travaux de recherche sur le rôle du chevreuil en Dordogne Bilan – Faits marquants

Mise en place du dispositif Sylvatub dans les départements de niveau 2 Références : Note de service DGAl/N du 29 juillet 2013 Nouvelle note de service DGAl à paraître très prochainement

P ARTENAIRES DU DISPOSITIF SYLVATUB FNC et ONCFS DGAl Anses Adilva DDecPP FDC (ONCFS) LDA -Organise les réunions de calage -Informe les FDC, référents si résultat positif et intervient sur les foyers -Informe les chasseurs du dispositif -Collecte les cadavres et/ou organes -Informe la FNC et l’animateur des interventions (registre) -Informe les chasseurs des résultats -Copilotage du dispositif -Informe FDC du dispositif -Paie FDC -Pilote du dispositif -Finance le dispositif -Instruit les DDecPP -Copilotage du dispositif -Animation du dispositif -Confirmation des résultats (LNR Maisons Alfort) -Bilan de la surveillance -Copilotage du dispositif -Paie laboratoires + GDS et GTV dans copilotage -Vérifie les prélèvements -Analyses bactériologiques des prélèvements -Informe la DDecPP, FDC, référents des résultats négatifs -Informe l’animateur national et la trésorière de l’Adilva des interventions réalisées et des résultats Conventions financières

P ARTENAIRES ET ANIMATION DU DISPOSITIF SYLVATUB ● DGAl / DDecPP ● Anses ● ONCFS ● FNC ● Adilva ● GDS France ● SNGTV Animateur national Edouard REVEILLAUD : Missions :  Aide à la mise en place technique et organisationnelle des dispositifs de surveillance  Réponse aux questions techniques sur la mise en place des dispositifs  Destinataire des fiches de commémoratifs, registres SAGIR et fiche d’examen initial de la venaison, fiches nécropsiques et comptes-rendus d’analyse  Restitution des résultats en collaboration avec les partenaires du réseau

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

● Contexte ? ‒ Examen initial de la venaison : obligatoire dans le cadre du Paquet Hygiène lorsque la carcasse est remise au consommateur final ou consommée au cours d’un repas de chasse ou associatif ‒ MAIS examen de carcasse recommandé pour toutes les carcasses, quel que soit leur destination  Objectif général : différentier « l’anormal du normal » sur une venaison ● Qui ? ‒ Chasseurs formés à l’examen initial de la venaison (à défaut, un autre chasseur) ‒ Référents Sylvatub (FDC, ONCFS,…)  Indemnisation de 100 euros/déplacement (pour la FDC uniquement) ● Comment ? ‒ Plaquette technique -> diffusion à tous les chasseurs ‒ Mise en place d’une procédure à suivre en cas de découvertes de lésions évocatrices de tuberculose = ABCES Examen de carcasse (cerf, sanglier, chevreuil)

● Personne « contact Sylvatub » pour les chasseurs du département ● Les référents sont identifiés au niveau départemental par la DDecPP en accord avec les partenaires impliqués ● Il peut s’agir : - de chasseurs formateurs à l’examen de la venaison (FDC) - d’ ITD SAGIR (FDC ou ONCFS) - Vétérinaire chasseurs volontaire - Agent de DDecPP -… Défraiement possible uniquement pour la FDC ● Rôle : accompagner la prise en charge de la carcasse de grand gibier lors de suspicions dans le cadre de l’examen de carcasses Qu’est-ce qu’un référent Sylvatub?

En cas de découverte de lésions suspectes lors de l’éviscération du grand gibier : ● Chasseur examinateur Contacte le/les référents et convient d’un RDV pour la collecte de la carcasse ou des viscères suspectes Remplit la fiche d’examen initial de la venaison (fiche d’accompagnement du gibier) ∆ penser à l’identification de l’animal ∆ manipulation des carcasses : respecter les règles d’hygiène de base : port de gants 34 Examen de carcasse (cerf, sanglier, chevreuil)

 Organise un RDV avec le chasseur examinateur dès que possible  Vérifie la suspicion  Prélèvements :  Si l’animal est de petite taille, transporter la carcasse entière au laboratoire  A minima bloc pulmonaire, bloc digestif et tête  Tout autre organe présentant des lésions suspectes, en prélevant largement autour des lésions  Placer la carcasse ou les prélèvements dans un sac plastique épais et étanche (si possible doublé par un autre sac plastique). Bien fermer le sac pour éviter l’écoulement de liquides, et évider de respirer l’air au dessus du sac lors de la fermeture  Acheminer la carcasse ou les prélèvements au laboratoire d’analyse le plus proche, en 48h maximum, sous régime du froid, avec la fiche de collecte de l’animal. Si le délai est supérieur à 24h et que la température dépasse les 8°C, réfrigérer ou congeler les prélèvements. Rôle du référent Sylvatub (1/2)

Rôle du référent Sylvatub (2/2) En cas de suspicion de tuberculose :  Eviter d’ouvrir les abcès pour limiter la dissémination de la bactérie  Remplir une fiche de collecte (fiche d’examen initial, à défaut fiche SAGIR) en précisant les commémoratifs et en indiquant « Sylvatub »  Compléter le registre référent diffusé par la FNC (nécessaire à l’indemnisation de la prise en charge de la carcasse) : 1 ligne par cas suspect, et le transmet à la FNC et à l’animateur national tous les deux mois environ ; Conditions de manipulation : - Porter des gants à usage unique - Se laver les mains et les avants bras au savon. En cas de blessure, désinfecter la plaie et contacter un médecin - Laver les instruments ayant été au contact de la carcasse suspecte avec de l’eau de javel - Placer les gants dans le sac contenant les prélèvements à destination du laboratoire

 Reste de la carcasse  Informer le chasseur ayant découvert la carcasse qu’il faut inscrire « SPE » sur le bon d’enlèvement pour l’équarrissage (destruction au frais de l’Etat)  Ne pas laisser la carcasse à l’air libre pour éviter tout contact avec d’autres animaux (chiens, renards, oiseaux…) Gestion de la carcasse CirconstancesPrise en charge financière Cadavre de gibier trouvé dans le milieu naturel (propriétaire inconnu ou inexistant) Service Public de l’Equarrissage Carcasse appartenant à un chasseur, sans lésion suspecte et ne devant pas être analysée Chasseur Carcasse appartenant à un chasseur avec lésion(s) suspecte(s) La gestion du devenir de la carcasse n’est pas au frais des chasseurs  Service public d’équarrissage

Frais de collecte et d’analyses entièrement pris en charge par le dispositif Sylvatub Informations pour le référents et le chasseurs examinateur : ▫ Fiches techniques ; ▫ Registre Sylvatub pour le défraiement ; ▫ Résultats ; ▫ Support de communication, ….  Des sessions de formation peuvent être réalisées par les laboratoires départementaux Examen de carcasse (cerf, sanglier, chevreuil)

Examen de carcasse – rappel du protocol Chasseur référentCadavre Chasseur « formé » Laboratoire d'analyse Culture = 3 mois 48 h max 24h si >8°C Commémoratifs Fédération départementale des chasseurs Résultat négatif Résultat positif Résultat Missions de chaque acteurs présentées sur les « fiches missions » diffusées par la FNC Support d’information à la reconnaissance de lésions tuberculeuses

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

● 2 volets : Renforcement du réseau SAGIR pour le grand gibier (cerfs et sangliers) Renforcement du réseau SAGIR pour les blaireaux  collecte de cadavres de blaireaux sur le bord des routes ● Définitions : -Effort de récupération plus important des animaux morts (en bon état de conservation) ou malades en priorité autour des zones d’infection -Recherche systématique de tuberculose au laboratoire départemental -Limite de 5 à 10 cerfs ou sangliers/départements/an et ≈ 20 blaireaux/dep/an. (si +, passage en SAGIR normal) Départements de niveau 2 : Renforcement du réseau SAGIR

-Remplir les fiches SAGIR annotées à la main SYLVATUB -Remplir le registre Sylvatub des animaux SAGIR Ces 2 documents doivent être envoyés tous les mois : Pour l’ONCFS : à la DIR dont dépend le SD et à l’USF Pour les FDC : à la FNC ● Aspects financiers Frais de collecte et d’analyse entièrement pris en charge par Sylvatub (conventions DGAl/ONCFS/FNC) 100 euros/suspicion prise en charge (pour la FDC ou l’ONCFS) Renforcement du réseau SAGIR

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

Objectif : Savoir si la maladie a été transmise des bovins aux familles de blaireaux vivant à proximité du foyer Définition : Prélèvement d’un maximum de 15 blaireaux maximum dans un rayon d’1 à 2 km autour de chaque foyer bovin 1 - Identification des terriers principaux dans la zone définie par la DD(CS)PP 2 - Piégeage de 2 blaireaux / terrier (adultes) Durée : Jusqu’à attente de l’objectif  Si pas de blaireaux infecté  Arrêt du plan de prélèvement Surveillance programmée des blaireaux autour des foyers bovins

Rôle de la DD(CS)PP : ● Définir les zones de piégeage : -Cibler le parcellaire des cheptels infectés et tracer les périmètres d’1 à 2 kms (en fonction du nombre de terriers fréquentés -Inclure toutes les communes qui incluent le périmètre de piégeage ● Prise d’un arrêté préfectoral encadrant les prélèvements (l’animateur national Sylvatub peut fournir un modèle)  durée maximale d’un an ; ● Etablissement d’une convention entre les différents partenaires (condition de prélèvements, de transport, défraiement, rôle de chacun des participants…) ( modèle disponible ) ; ● Fournit le matériel requis aux lieutenants de louveterie (collets, sacs poubelle, gants, fiches d’identification, fiche de défraiement…) ; ● Organise une ou des réunion(s) de secteur pour informer les acteurs de terrain et distribuer le matériel ; ● Définit des points de collecte des cadavres de blaireaux ; ● Alerte la DGAl et l’animateur national en cas de résultat positif puis les acteurs de terrain. Surveillance programmée des blaireaux autour des foyers bovins

Zone de surveillance blaireaux

● Rôle des lieutenants de louveterie (1/2) : Identification des terriers principaux dans la zone définie par la DD(CS)PP Piégeage de 2 blaireaux / terrier (préférentiellement des adultes) Moyens autorisés :  collet à arrêtoir / cage  tir de nuit avec source lumineuse : prévenir la mairie 24 heures avant  tir de jour : pendant la période de chasse (1 heure après couché du soleil ou 1 heure avant le levé) Peuvent se faire aider de piégeurs agrées et de chasseurs Surveillance programmée des blaireaux autour des foyers bovins

● Rôle des lieutenants de louveterie (2/2) : S’engagent à relever les collets tous les matins selon les modalités définit dans l’arrêté préfectoral (en général, dans les 2 heures qui suivent le levé du soleil) ; Conditionnement des cadavres dans des sacs poubelles fermés hermétiquement ; le port de gants est vivement recommandé ; Fiche de commémoratifs renseignée + tenir à jour un registre des prélèvements et des kilomètres parcourus par les piégeurs et LL (pour indemnisation) ; Acheminement des cadavres entiers au laboratoire départemental (ou sur un point de collecte) dans les plus brefs délais. Surveillance programmée des blaireaux autour des foyers bovins

● Rôle du LDA : Vérifie si la fiche de commémoratifs est correctement renseignée : identité du préleveur, date, espèce, localisation… Si non agréé pour la recherche de M. bovis : effectue les prélèvements sur la carcasse, pour envoi au laboratoire agréé le plus proche Si agréé : effectue une PCR sur un pool de nœuds lymphatiques et sur toute lésion suspecte (+ NL drainant l’organe lésé). Analyse bactériologique si lésion fortement évocatrice de tuberculose Renseigne un registre des opérations effectuées et le transmet régulièrement à l’animateur (disponible sur ● Facturation : -Autopsies, prélèvements et analyses pris en charge par la DGAl ; facturation à l’ADILVA Généralités – Rôle du laboratoire départemental (NS à paraître)

AutopsiePrélèvementsAnalyses Cervidés organes collectés toutes lésions évocatrices de tuberculose (et des nœuds lymphatiques drainants les organes lésés Nœuds lymphatiques rétropharyngiens + pulmonaires (médiastinaux et trachéobronchiques) PCR sur pool de NL (RP+ pulmonaires) + sur lésions et NL drainant les organes lésionnels Culture sur pool de lésions et sur PCR positive sangliers Nœuds lymphatiques sous-mandibulaires PCR sur pool de NL sous- mandibulaires + sur lésions et NL drainant les organes Culture sur pool de lésions et sur PCR positive Blaireaux Cadavre entier Nœuds lymphatiques rétropharyngiens + pulmonaires (médiastinaux et trachéobronchiques) + hépatiques PCR sur pool de NL + sur lésions et NL drainant les organes Culture sur pool de lésions et sur PCR positive Généralités – Rôle du laboratoire départemental (NS à paraître)

Animation - Communication Onglet « dispositifs de surveillance »  Faune sauvage  Sylvatub « Boite à outils » + Diffusion par l’animateur national d’un bulletin sylvatub trimestriel

Merci pour votre attention